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11 janvier 2010

www.LeSiteDuTrombone.fr

Site complet traitant de l’historique ,de l’actualité du trombone,

des personnalités , de la facture  ,de l’ensemble de la famille, répertoire …

Travail sur blog didactique du trombone cefedem

BROUILLON(pistes de travail)

Sujet traité la facture et l’entretien du trombone.

Axes de travail

origines

Évolutions

Fonctionnement acoustique

Alliage

Différents types de pavillons (matières) /diamètres rosé/argent /jaunes/

Différentes branches maillchort, argent…

PRINCIPAUX FABRICANTS Bach , Yamaha , conn, Courtois, Selmer, king , tomman,

La famille alto tenor basse

Trombone adaptés (aux plus jeunes); jupiter, Yamaha 350 c , prélude Courtois

Ado ; BS TB50

Les éléments à lubrifier (quels produits adaptés?

Éléments à controler

1. Les origines (travail à partir d sources wikipedia en cours)Les origines lointaines du trombone se trouvent probablement dans le buccin, sorte de tuba joué par les romains, dont il existait une variante en forme de « S » rappelant celle du trombone actuel — le terme buccin fut d’ailleurs repris au XIXe siècle pour désigner un trombone d’orchestre militaire dont le pavillon représentait une tête de serpent.


Gravure d’une sacqueboute

C’est probablement au XIIIe siècle qu’on eut l’idée d’ajouter deux tubes coulissants l’un dans l’autre à une trompette basse : la coulisse était née. L’instrument ainsi créé s’appela la sacqueboute (« sacquer » signifiant tirer vers soi et « bouter » pousser vers le sens opposé). Il ne s’agissait pas d’un instrument radicalement différent du trombone, mais d’une version légèrement plus petite.

Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle, que le nom italien de trombone fut progressivement utilisé pour désigner l’instrument. L’origine du mot vient de tromba qui signifie trompette et de one, un suffixe qui signifie grand. Ainsi, au sens littéral, un trombone est une grande trompette.

Pendant toute son histoire, le trombone, en raison de son principe simple, a subi peu de modifications, principalement de taille et de forme. Les plus remarquables sont l’apparition du trombone à piston au début du XIXe siècle dans lequel la coulisse est remplacée par les pistons mis au point en 1814 par Heinrich Stölzel, et celle du trombone complet par l’ajout du barillet breveté en 1839 par le facteur allemand Christian Friedrich Sattler.

2. Anatomie

Le trombone est constitué d’un tube cylindrique courbé comme un S allongé . La section suivant l’embouchure s’appelle la coulisse, elle permet au musicien de faire varier la longueur de l’instrument et ainsi d’obtenir la note désirée. Lorsque le tromboniste pousse la coulisse, il agrandit l’instrument et le son est plus grave, et lorsqu’il la tire, il rétrécit l’instrument et le son est plus aigu. Certains trombones ont des pistons à la place de la coulisse, et sont donc appelés trombones à pistons. La partie évasée par laquelle le son est émis se nomme le pavillon.

3. Principe de jeu

3. 1. Émission du son

Comme tous les instruments à embouchure, le son est produit par la mise en vibration des lèvres supérieures et inférieures, entretenue par l’air insufflé par l’instrumentiste. Cette pression est canalisée par l’embouchure dans le corps de l’instrument. La pression d’air crée une onde stationnaire dont la fréquence propre est imposée par l’instrument. La qualité du son dépendra alors de la qualité de la vibration, de la colonne d’air (donc de l’instrumentiste et de l’embouchure), et de la qualité du corps de l’instrument (matériaux, épaisseur, diamètre du tube, forme du tube…).

3. 2. Articulation du son

Le son peut être articulé grâce à la langue produisant différentes consonnes à l’intérieur de l’embouchure. Les articulations les plus courantes sont le détaché, la langue produisant la consonne « t », et le legato, avec la consonne « l » pour le legato articulé. Les trombonistes utilisent aussi les coups de langue doubles , en prononçant successivement les consonnes « t » et « k » pour jouer plus rapidement. Certains musiciens sont aussi capables de faire des coups de langue triples, quadruples, et même quintuples (sur un instrument à pistons, le legato articulé ne sera pas nécessaire). Une absence d’articulation entre deux notes situées sur une même harmonique donnera un glissando, un effet de style

L’improvisation est engénéral réservée aux élèves confirmés ayant de bonnes bases techniques,et beaucoup de méthodes d’improvisation s’appuient sur des grilles ou des gammes blues qui sont complètement étrangères aux élèves (car ils connaissent les gammes majeures voir mineures).

Après des recherches,il n’existe pas de méthode d’improvisation spécifique pour le trombone,une méthode  qui conviendrait aux élèves qui débutent l’apprentissage de l’instrument.

Pour un débutant sur l’instrument,comment partir de ce qu’il sait faire et l’emmener vers l’improvisation?

Exemple:recueil de morceaux avec cd « kids play solo » ou « kids play easy solo ».Le but de ces deux recueils est de jouer un morceau écrit avec un accompagnement.La difficulté première est de jouer la partition écrite en suivant le tempo du disque.Quand cette première difficulté est surmontée,il faut déterminer et comprendre la carrure du morceau.Pour cela,il faut réussir à cerner les différentes phrases.Ensuite,le but serait de partir de la partition originale en proposant à l’élève de la modifier,de faire une variation.

Quesque l’on peut changer ou varier?

-Deja dans un premier temps le rythme:l’élève peut etre capable d’improviser un rythme sur une note tenue par exemple.Le but étant aussi qu’il arrive à écrire le rythme qu’il a joué.Tous les rythmes du morceau original peuvent etre modifier et l’élève peut créer sa propre version.

-Dans un deuxième  temps,les notes:partir sur quelques notes de la gamme de la tonalité principale du morceau,qui en général ne module pas beaucoup.L’élève peut créer lui meme sa propre mélodie.Ensuite il est aussi interessant qu’il l’écrive.

Le role du professeur est de préparer,pour chaque morceau jouer par l’élève,une façon et de trouver les moyens de le faire improviser.

Willie COLON

25 janvier 2010

William Anthony « Willie » Colón Román, né le 25 avril 1950 dans le Bronx, d’origine portoricaine, est, depuis le début des années 1960, un pionnier de la salsa, à la fois directeur musical, compositeur, producteur, chanteur et tromboniste.
Il commence par étudier la trompette à l’âge de 12 ans puis opte pour le trombone.
Willie Colón commence à prendre des leçons de musique et dirige parallèlement un orchestre de 14 musiciens, le Latin Jazz All-Stars.
Son premier groupe professionnel comprend une section de deux trombones, en hommage à Mon Rivera et Barry Rogers ses idoles..
En 1967, alors qu’il n’a que 17 ans, il signe avec Fania et enregistre son premier album « El Malo ». Ses compositions « Jazzy » et « I wish I Had a Watermelon » deviennent vite des tubes..
Il commence une collaboration fructueuse avec Héctor Lavoe, chanteur d’origine portoricaine, avec qui il enregistre 14 albums, jusqu’au milieu des années 1970. Willie Colon va aider à introduire des influences extra-cubaines dans la musique latine et dans le latin-jazz..
Ses albums sont appréciés pour leurs influences pluri-culturelles : chansons enfantines d’Afrique, musiques du Brésil, de Cuba, des Caraïbes ou du Panama. A travers ses compositions qui abordent tous les thèmes, de la criminalité jusqu’à la politique, il développe le concept de salsa engagée..
Durant la décennie 70-80, il continue ses expérimentations musicales et il laisse les reines de son groupe successivement à Héctor Lavoe puis à Rubén Blades avec qui il fait équipe..
A la fin des années 1970, il écrit la première salsa symphonique pour un ballet télévisé.
A la même époque il commence à collaborer avec la chanteuse Celia Cruz et il produit des albums pour Rubén Blades qui vont rencontrer un grand succès.
En 1981, il obtient un disque d’or pour son album « Fantasmas » également désigné comme disque de l’année. En 1982 il gagne un Grammy Award pour son disque « Canciones del Solar de los Aburridos » avec Rubén Blades.
Il tourne en Europe pour la première fois et forme un nouvel orchestre tout en continuant à explorer différents univers musicaux : il enregistre des chansons de Jacques Brel, Carole King et Mark Knopfler; joue en big band; produit des albums de soca et de rythmes haïtiens et reprend des compositions du brésilien Caetano Veloso tandis que ses propres compositions deviennent de plus en plus ouvertement engagées.
A la fin des années 1980, il produit un album pour Celia Cruz et pour Héctor Lavoe et obtient un hit avec « Set the Fire to Me ».
Il collabore également au très populaire et controversé album de musique latine ‘The Rose Tattoo (Tatuaje..)’ de David Byrne, l’ex-leader de Talking Heads.

Fred WESLEY

25 janvier 2010

Fred Wesley (né le 4 juillet 1943) est un tromboniste et un arrangeur américain de jazz et de funk. Il s’est notamment fait connaître en tant que directeur musical de James Brown. Il est surnommé le « Funkiest Trombone Player Ever ».

Biographie [modifier]

Fred Wesley est né en 1943 à Mobile, Alabama. Il est le fils d’un professeur d’université et leader d’un Big Band. Il a commencé par des études de musique classique avant de se tourner vers le trombone et le Jazz pour se préparer à une carrière de tromboniste de Big Band. En 1978, il entre dans le Count Basie Orchestra.

La naissance des courants musicaux Soul et Funk vont complètement changer la vie de Fred Wesley. Il entre dans le groupe de James Brown au milieu des années 60. Pendant quinze années, il en sera le directeur musical, le tromboniste, tout en composant certains des plus fameux tubes du God Father of Soul. Il invente un phrasé au trombone reconnaissable entre tous, inspiré par le Jazz, aux accents de Soul Music et de Gospel.

Il compose alors Gimme Some More, Pass The Peas ou Same Beat qui seront tous des tubes interprétés par James Brown & JBs Friends. Il forme alors les JBs Horns avec Maceo Parker et Pee Wee Ellis. Ces trois-là seront inséparables des années durant, auprès de James Brown puis de George Clinton qu’ils rejoignent dans les années 70.

Fred Wesley développe alors ses compositions et crée Fred Wesley & The Horny Horns, avec lesquels il tourne beaucoup, tout en enregistrant avec la plupart des musiciens de la planète Funk. Il continue à jouer avec le Funkadelic ainsi qu’avec Parliament.

Au début des années 90, Fred Wesley reforme les JBs Horns avec Maceo Parker et Pee Wee Ellis et démarre une tournée mondiale qui sonne le retour du Funk en haut des charts. Ils enregistrent plusieurs disques pour différents labels et se produisent dans toute l’Europe. Life on Planet Groove est un énorme succès et les trois Funkateers sont partout. Jouant sur la vague Acid Jazz et s’imposant comme les parrains du Funk instrumental, ils participent à de très nombreux albums, côtoient de nombreux musiciens issus du Rap, du Rhythm and Blues, du Jazz et de la Soul.

Fred Wesley forme alors son propre Sextet avec Hugh Ragin et Karl Denson + Peter Madsen, Dwayne Dolphin et Bruce Cox. Il enregistre deux disques avec cette formation, tournée autant vers le Funk que vers le Bop et le Latin Jazz.

Après des retrouvailles avec Bootsy Collins (Full Circle) puis une tournée avec Lyn Collins et un projet autour de Bobby Byrd, Fred Wesley a récemment tourné en invité de Nils Landgren Funk Unit et des Groove Collective. On a pu l’entendre sur les disques de Marcus Miller, Soulive, Erykah Badu, D’Angelo, George Benson et Hocus Pocus.

En 2002, Fred Wesley a écrit Hit Me, Fred: Recollections of a Sideman (ISBN 0-8223-2909-3), une autobiographie sur sa vie d’accompagnateur.

Fred Wesley est également professeur dans le département de jazz de l’école de musique de l’université de Greensboro en Caroline du nord.

En 2009, Fred Wesley se produit en compagnie du clarinettiste David Krakauer et du DJ SoCalled dans le trio Abraham Inc sur une musique originale issue du klezmer, du funk et du hip-hop. Le trio a sorti un album Tweet tweet.

Michel BECQUET

25 janvier 2010

Michel Becquet est né le 4 Février 1954 à Limoges.
Grâce à la finesse de son jeu, sa grande sensibilité et sa sonorité unique, Michel Becquet est considéré dans le monde entier comme l’un des meilleurs représentants de l’école française des instruments à vent.

Dès son plus jeune âge, il a pratiqué le piano et le cor, en suivant les conseils de son père (lui-même corniste professionnel) avant de se découvrir une passion pour le trombone à l’âge de 10 ans. Après quelques années d’études au Conservatoire de Limoges, il entre à quinze ans au Conservatoire National Supérieur de Paris où il obtient très vite ses diplômes.
Dès lors, il va remporter tous les concours internationaux ouverts à son instrument (Genève, Munich, Prague et Toulon).

Il est engagé à 18 ans Premier trombone solo dans l’Orchestre de la Suisse Romande par Wolfgang Sawallisch, avant de rejoindre quelques années plus tard l’Opéra de Paris.
Afin de se consacrer à l’enseignement et à la création, il quitte en 1989 l’Orchestre de l’Opéra pour la » Hochschule für Musik » de Cologne où il enseigne aux côtés de prestigieux maîtres internationaux.

En 1972 il fonde le « Quatuor de Trombone de Paris » avec Jacques Fourquet, Alain Manfrin et Gilles Millière. Ces quatre musiciens d’exception ont choisi de servir avec éclat un instrument jusque-là méconnu. Ils ont eu un grand succès et une belle réussite.

En 1990, Gilbert Amy lui propose les fonctions de » chef de Département Cuivres » au Conservatoire National Supérieur de Musique.
Michel Becquet est aussi chef permanent des » Cuivres Français « , formation de 18 musiciens de très haut niveau.
Cet ensemble de cuivres fondé en mai 1989, est la réunion des plus prestigieux solistes de l’Ecole de Cuivre Française.

Après des années d’enseignement au Conservatoire National Supérieur de Lyon une solides amitié et des complicités étroites entre les étudiants de la classe de trombone et leurs professeurs s’est crée. C’est ainsi qu’est né autour de Michel Becquet , l ‘ensemble Octobone qui associe huit trombones, un tuba et deux percussions.

Sa collaboration de longue date avec le facteur d’instruments Antoine Courtois et les moyens mis à sa disposition par cette firme lui ont permi d’élaborer le récent modèle de trombone AC420BH.
Il est maintenant professeur au Conservatoire National Supérieur de Lyon et à la Haute Ecole de Musique du Conservatoire de Lausanne.

Glenn MILLER

25 janvier 2010

Né en 1904, Glenn Miller découvre le trombone vers l’âge de 11 ans. Vers 1921, encore lycéen, il a ses premiers contrats
professionnels dans un orchestre de dixieland, les « Senter’s Sentapeeds ». Il se produit dans plusieurs orchestres locaux. Il abandonne ses études en 1924, pour rejoindre la formation de Ben Pollack. À l’époque, on trouve aussi dans cet orchestre un certain Benny Goodman. En 1928, Glenn Miller s’installe à New York où il joue pour Pollack, mais aussi pour Red Nichols et Paul Ash. Il commence aussi à écrire des arrangements pour ces différents orchestres. De 1932 à 1933, il dirige le « Smith Ballew Band ». En 1934, il aide les frères Dorsey à monter leur premier big band. En 1935, il participe au « Ray Noble’s American Band ».

En 1937, il monte son propre big band. Malheureusement, le succès n’est pas au rendez-vous et il doit dissoudre l’orchestre.

En 1938, il fait une seconde tentative. Cette fois, c’est une réussite. À partir de mars 1939, l’orchestre anime des établissements de la région de New York et du New-Jersey. Il participe a de nombreuses émissions radiophoniques. L’orchestre enregistre des disques et enchaîne les tubes. L’orchestre apparaît même dans des films comme « Sun Valley Serenade » (1941) et « Orchestra Wives » (1942). Le « son » Glenn Miller est immédiatement reconnaissable : la ligne mélodique principale est la plupart du temps jouée par une clarinette. Promu au grade de capitaine, il dirige alors le « Glenn Miller Army Air Force Band », un orchestre de jazz et de danse militaire qui donne des concerts (plus de 800) « pour le moral des troupes », participe à des centaines d’émissions radiophoniques et enregistre de nombreux disques. En 1944, l’orchestre est basé à Londres. Le 15 décembre 1944, Glenn Miller embarque dans un petit avion pour la France pour y préparer l’arrivée de son orchestre. Il y a ce jour-là un épais brouillard et l’avion n’arrivera jamais à destination. Selon certains historiens, l’appareil aurait traversé par mégarde au-dessus de la Manche une zone réservée au délestage des bombardiers alliés qui, de retour d’Allemagne, s’y débarrassaient avant l’atterrissage des bombes qu’ils n’avaient pu larguer sur l’ennemi. Le petit avion qui transportait le musicien aurait été touché par un des projectiles, ou déséquilibré par le souffle des explosions. D’autres pensent par contre que Glenn Miller aurait été refaire sa vie ailleurs.

Jay Jay JOHNSON

25 janvier 2010

Tromboniste de jazz, Jay Jay Johnson, de son vrai nom James Louis Johnson,
est né à Indianapolis le 22 janvier 1924 et mort le 4 février 2001.
Grâce à un son tout en rondeur, une technique incroyable et une dextérité digne d’un saxophoniste,
Jay Jay Johnson a su faire évoluer l’instrument, démontrant ainsi que le trombone avait sa place au sein du bebop
— le tromboniste Bob Brookmeyer dira de lui qu’il est le « Charlie Parker de son instrument » —.
Il a probablement été l’un des trombonistes de jazz les plus influents. Il était également compositeur
( il laisse au jazz quelques standards dont Lament, Enigma et Kelo ) et arrangeur.

Après avoir, dès 9 ans, étudié le piano, il commença le trombone à l’âge de 14 ans. Il entama sa carrière professionnelle aux côtés de Clarence Love en 1941, puis de Snookum Russel en 1942. Chez ce dernier, il rencontra le trompettiste Fats Navarro qui l’influença vers un jeu rappelant celui du saxophoniste ténor Lester Young. Il joua dans l’orchestre de Benny Carter de 1942 à 1945 puis, entre 1945 et 1946, rejoignit à New York celui de Count Basie, qui enregistra une de ces compositions. En 1944, il participa à la tournée Jazz at the Philharmonic de Norman Granz.

Le bebop [modifier]

En 1946, il quitta Basie pour se tourner vers les petites formations du bebop naissant aux côtés, entre autres, de Max Roach, Illinois Jacquet, Sonny Stitt, Bud Powell, Charlie Parker, Woody Herman et Dizzy Gillespie. Son incroyable dextérité pour manier la coulisse — la légende affirme que beaucoup, en l’entendant, crurent qu’il jouait du trombone à pistons — contribua à faire accepter l’instrument dans ce genre aux tempos très rapides. En 1951, il partit avec le bassiste Oscar Pettiford pour une tournée dans les camps militaires du Japon et de Corée, avant de quitter une première fois la carrière musicale.

Jay et Kai [modifier]

Il revint en 1954, quand le producteur Ozzie Cadena le persuada de monter un quintette avec le tromboniste danois Kai Winding : le «Jay and Kai quintet». Les sonorités des deux musiciens, bien que très différentes, se conjuguant somptueusement, cet ensemble, qui perdura jusqu’en 1956, fut un véritable succès musical et commercial. Le duo se reforma en 1960 et 1968. Entre temps, Jay Jay se produisit dans de petites formations autour du hard bop.

Le compositeur [modifier]

À partir des années 1960, Jay Jay Johnson se consacra de plus en plus à la composition et dirigea divers ensembles. À cette époque, il écrivit ses trois plus célèbres compositions : Lament, Enigma et Kelo. En 1961, il composa pour Dizzy Gillespie Perception, une suite en six mouvements. Il enregistra encore de nombreux albums en tant que soliste, se produisit avec l’ensemble de Miles Davis en 1961, Bobby Jaspar en 1964 et la même année, partit en tounée au Japon et en Europe avec Sonny Stitt.

En 1970, Quincy Jones le convainquit de s’installer en Californie pour composer pour le cinéma et la télévision, ce qu’il fit en écrivant entre autres les musiques des films Cleopatra Jones et Top of the heap, ainsi que des séries télévisées Starsky et Hutch, Mike Hammer et l’homme qui valait trois milliards. Son investissement dans la composition se fit au détriment de ses apparitions sur scène, même si l’on put le voir encore en 1977 au Japon, en 1984 en Europe, dans une tournée aux États-Unis qui se termina au Village Vanguard en 1987, puis à Paris en 1993. En 1997, atteint d’un cancer de la prostate, il abandonna définitivement le trombone, continuant à se consacrer exclusivement à la composition.

Le 4 février 2001 à Indianapolis, il décide volontairement de quitter ce monde pour devenir un tromboniste de légende.

La sacqueboute ou saqueboute est un instrument de musique à vent, ancêtre du trombone.

gravure d’une sacquebouteLa première mention du terme sacqueboute date du XVe siècle, mais son étymologie est incertaine : elle serait dû soit à la contraction des verbes de l’ancien français sacquer et bouter signifiant respectivement tirer et pousser soit à une analogie de forme avec une arme de guerre homonyme. La sacqueboute était jouée dans la musique religieuse et les fêtes populaires

En réalité, cet instrument, dont on a retrouvé des gravure dès le XVe siècle, est très proche du trombone, ayant la même forme et fonctionnant sur le même principe. En Allemagne, ces deux instruments sont appelés par le même nom posaune ainsi qu’en Italie, et il est impossible de dater exactement le moment où la sacqueboute devient trombone. L’apparition des instruments d’époque comme le trombone romantique estompe encore la transition entre eux.

La perce (la taille intérieure du tube) est plus petite, le pavillon est peu évasé et petit sur les instruments les plus anciens, et s’agrandit de plus en plus au fil du temps, jusqu’à devenir le trombone actuel.

La famille comprend :

– la sacqueboute soprano (très peu jouée) ;
– la sacqueboute alto, en mi bémol ;
– la sacqueboute ténor, en si bémol ;
– la sacqueboute basse, en fa ou en mi bémol.

Le Répertoire

Son répertoire va de la musique médiévale jusqu’à son apogée à Venise au siècle d’or. La sacqueboute était également jouée dans les fêtes populaires.L’instrument est délaissé au début du XVIIe siècle (Bach ne l’utilise presque jamais) et trouve un nouveau souffle chez les classiques (Mozart et Haydn) qui lui confient le rôle de doublure de voix dans beaucoup de messes et oratorios ou des rôles de soliste comme dans le tuba mirum du Requiem de Mozart.

A l’image du grand maître vénitien Giovanni Gabrieli, de nombreux compositeurs ont exploités le jeu de la sacqueboute , parfois jusqu’à ses limites. Les uns ont été subjugués par sa virtuosité extrème (Castello, Ortiz, Falconiero) d’autres par sa sonorité à la fois douce et timbrée (Morales, Schein) d’autres encore ont préféré mettre en valeur son expression guerrière (Scheidt, Schütz). C’est certainement Schütz qui l’employa dans sa façon la plus originale en le substituant aux voix.

Pour comprendre l’importance que prit la sacqueboute au début du XVIIe siècle en Europe, il faut savoir qu’elle était reconnue, avec le cornet à bouquin, comme l’instrument le plus apte à imiter la voix. En effet, ces instruments pouvaient, comme la voix, jouer piano, forte et dans toutes sortes de tons. C’est ainsi que les plus grands compositeurs tels que Gabrieli, Monteverdi, les ont associés aux chanteurs, soit pour les soutenirs (« col la parte ») soit pour les imiter (échos) ou bien pour les remplacer. Schütz illustre parfaitement bien ce rapport à la voix dans sa Symphoniae Sacrae publiée à Venise en 1647.

Scheidt et Schein firent ressortir l’aspect plus populaire de ces instruments: le premier dans un très important recueil de canzon publié à Hamburg en 1627, le second dans son oeuvre Banchetto Musicale publiée à Leipzig en 1617.

Morales et Ortiz, organiste et violoniste, se sont montrés experts dans l’art des « diminutions ». Rubio a reconstitué cet art dans le motet à 5 voix Clamabant autem mulieres, dont la sacqueboute tient le rôle principal.

Les Musiciens

Daniel Lassalle obtient un Premier prix de trombone au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 1984. Membre de l’ensemble Les Sacqueboutiers, il collabore également avec Jordi Savall et Hespérion XXI, Michel Corboz et l’Ensemble Vocal de Genève, Jean-Claude Malgoire et la Grande Ecurie et la Chambre du Roy, Philippe Herreweghe et la Chapelle Royale, William Christie et les Arts Florissants. Il est professeur de sacqueboute au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon et professeur de trombone au Conservatoire National de Région de Toulouse.

Les Sacqueboutiers de Toulouse

En un peu plus d’un quart de siècle d’existence, l’ensemble toulousain Les Sacqueboutiers s’est imposé comme l’une des meilleures formations de musique ancienne sur la scène internationale.

Considéré par les spécialistes et par le public comme une référence pour l’interprétation de la musique instrumentale du XVIIe siècle, italienne et allemande en particulier, l’ensemble collectionne les plus hautes récompenses décernées par la critique discographique.

Lorsqu’ils décident de fonder Les Sacqueboutiers en 1974, Jean-Pierre Canihac et Jean-Pierre Mathieu sont parmi les premiers à suivre une démarche qui ressemble alors à une véritable aventure, celle de la redécouverte des instruments anciens. Rapidement, la qualité de leur travail leur vaut de participer à des enregistrements qui ont fait date dans l’histoire du disque (notamment Les vêpres de la Vierge de Monteverdi dirigées par Michel Corboz), et depuis, ils ont collaboré avec les ensembles les plus prestigieux pour interpréter des musiques allant de la Renaissance à Mozart : les Arts Florissants (W. Christie), la Chapelle Royale (P. Herreweghe), A Sei Voci (B. Fabre-Garrus), Elyma (G. Garrido) La Grande Ecurie et la Chambre du Roi (JC Malgoire), ou encore l’ensemble Clément Janequin (D. Visse).

Que ce soit avec ces formations ou dans des programmes qui leurs sont propres, Les Sacqueboutiers se sont produits dans tous les plus grands festivals européens et en Amérique du Sud.

L’ossature de l’ensemble repose sur le groupe des cornets et saqueboutes, qui ont donné leur nom à la formation. Autour de ce noyau viennent s’adjoindre, en fonction des répertoires abordés, d’autres instruments (violons, violes, bassons, chalemies), et la voix, cette dernière pouvant être incarnée aussi bien par un chanteur soliste que par un groupe d’une dizaine de chanteurs, ou un quatuor vocal.

Cette souplesse dans la constitution de la formation est requise par la variété des répertoires fréquentés, notamment lors de l’élaboration de programmes originaux où l’ensemble collabore avec des musicologues spécialistes dans le but de faire entendre des oeuvres nouvelles : en effet, l’un des objectifs majeurs des Sacqueboutiers consiste à participer activement à la redécouverte progressive des plus belles pages du patrimoine musical européen.

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Saqueboute électronique (1945-1973)

Le Caine a construit la saqueboute électronique (Electronic Sackbut) entre 1945 et 1948. Elle est maintenant reconnue comme le premier synthétiseur contrôlé par tension.

En 1945, lorsque la première saqueboute a été construite dans un pupitre, Le Caine avait en tête un instrument qui permettrait au musicien de contrôler trois aspects du son au moyen d’actions sur le clavier et ce, selon trois axes spatiaux : une pression verticale modifierait le volume; une pression latérale modifierait la hauteur; une pression longitudinale (en s’éloignant du musicien) modifierait le timbre.

Le prototype de 1948

Le prototype de la saqueboute électronique, complété en 1948, fait maintenant partie de la collection du Musée national des sciences et de la technologie. Comme on peut le voir ici, il était construit sur un support minimal fait de trois pattes et de trois pièces transversales. Le Caine ne croyait pas pertinent de mettre du temps à améliorer l’apparence de l’instrument en retirant les agrafes et les morceaux de tissus des panneaux qui forment le support.

Le synthétiseur-saqueboute

En 1969, Le Caine a commencé à redessiner la saqueboute de 1948 en utilisant des techniques modernes. Le prototype a été complété en 1971 et a connu une tentative de fabrication commerciale en tant que clavier électronique contrôlé par tension.

La version finale de la saqueboute utilisait des circuits intégrés pour les commandes de niveau et disposait d’une octave supplémentaire, portant l’étendue de l’instrument à sept octaves. Le générateur d’enveloppe pouvait être inversé sans ajustement additionnel. Cet instrument ne comptait qu’un seul oscillateur. Des plans ont été élaborés pour un instrument à trois oscillateurs, mais il n’a jamais été construit.

Le Caine a également conçu des dispositifs pour contrôler les qualités du timbre (pour contrôler le degré de modulation de fréquence au moyen d’un bruit situé dans un registre grave), et l’ajout de fréquences de formant aiguës. Un dispositif permettait également le réglage continu et rapide de la forme d’onde.

Vidéos extraits musicaux

11 janvier 2010

Il est important d’avoir une idée des différents styles que le trombone peut aborder.

http://quatuoranemos.over-blog.com/15-index.html